Ô beautiful shopping day ! [With Rainie & Ayumi]

-Il s’agit d’une belle journée en perspective pour Osaka, particulièrement pour le district de Kita, n’est-ce pas Hiroto ?

C’est ainsi que le bulletin météo à débuté à la radio ce matin. Cela ne peut être une mauvaise chose lorsqu’on souhaite aller faire un petit tour sur Tenjimbashisuji Shōtengai afin d’y faire un peu de Shopping. Oui, car contrairement à la plupart des êtres de la gente masculine, notre protagoniste ici présent prend tout de même un certains plaisir à faire du Shopping. Oh cela n’est rien de bien mal, mais généralement les hommes qu’il connait, à moins qu’ils sont homosexuel, ne sont pas exactement du genre à s’amuser à prendre une journée complètement pour passer à travers les nombreuses boutiques de cette rue. C’est sûr que lui-même ne passera pas à travers toutes les boutiques… et va sans doute pratiquement rien acheter, mais c’est principalement parce qu’il est un peu difficile question vêtements. Il n’est pas rare que ses amis les plus proches s’amusent à dire qu’il est une fille dans le corps d’un homme, enfin c’est principalement le petit Yuki et le grand Keiji qui lui disent ça, Shigeru lui ne fait pas exactement ce genre de commentaires. Enfin, ils disent cela tout simplement pour l’embêter un peu puisqu’il a tendance à être très soucieux de son apparence.

Alors ce matin, après s’être une fois de plus réveillé par Kon avant son réveille matin, notre kakkoii boy ici présent sorti du lit, pris son petit déjeuner en compagnie de son chat avant d’enchaîner la plus longue partie de sa routine matinal. En d’autre termes, il de tout ce qui touche son hygiène et son esthétisme personnelle… il ne va pas sortir de chez lui sans être à son meilleur quand même ! Ce dernier à quand même une réputation à conserver, soit celle d’un jeune homme pratiquement impeccable esthétiquement parlant. Alors ne vous attendez pas à le voir sortir de la salle de bain avant une bonne heure et demie… car ce matin il y a douche… après coiffure et maquillage et puis après c’est l’habillement ! Oui il y a le maquillage, ça vous pose un problème ? Vous savez, il s’agit là d’un stéréotype très absurde quand on dit que ce n’est que pour les femmes ou bien pour Halloween… Sugihara en porte chaque jour afin de rehausser la beauté naturel chez lui.

Éventuellement cette longue routine matinal eut touché à sa fin, il finit par remplir à nouveau le bol de nourriture de Kon avant de quitter, question que la pauvre petite bête ne crève pas de faim durant son absence. Il l’apporterait bien avec lui, mais disons qu’il n’est pas exactement très facile de se balader avec un chat d’une boutique à une autre. Enfin si sa sœur était avec lui ça serait un peu plus facile, mais ce n’est pas le cas, aujourd’hui il va faire du Shopping en solitaire ! Alors par une si belle journée, on laisse la voiture où elle est et on marche jusqu’à là ! De toute façon, ce n’est pas un peu d’exercice qui va le tuer, surtout quand on souhaite conserver une certaine forme physique, ce qui est exactement son cas. Enfin, il y a une bonne partie de tout ça qui fut un cadeau de mère nature, soit déjà de posséder un très bon métabolisme pour la digestion aide énormément, mais il ne faut pas toujours de fier à mère nature, car avec le temps son cadeau perd tranquillement son impacte. Donc mieux vaut prendre de saines habitudes le plus tôt possible.

La marche jusqu’à Tenjimabashisuji Shôtengai dans le district de Kita est une de ses bonnes habitudes ! De toute façon, par une si belle journée, ce serait quand même triste de s’y rendre en voiture. Non seulement il serait sans doute prit dans un bouchon de circulation, mais en plus il ne pourrait profiter pleinement de la splendeur d’Osaka aujourd’hui. Alors un pied devant l’autre et en route vers Kita ! Naturellement, même dans une cité aussi bondée qu’Osaka, une personne telle que notre protagoniste ne passe aucunement inaperçue. Il n’est peut-être pas une célébrité, mais cela n’empêche aucunement le fait que quelques demoiselles détournent leurs regards vers lui afin de l’observer un peu timidement. C’est généralement ce qui arrive lorsqu’on est aussi sekushi et kakkoii que lui, mais bon il en a l’habitude et il n’est pas une tête enflé même en ayant autant d’attention porté sur lui. De toute façon, même à l’université ce dernier a généralement cet effet sur les gens. À sa façon, il est une peut-être une petite célébrité à Mirajuku Daigaku ! Certes pas aussi célèbre que les Rangers, mais quand même, il ne laisse pas la majore partie des gens indifférent à son charme. De toute façon, ce n’est pas comme s’il était du genre à se la jouer cool pour impressionner les gens… il est tout simplement lui-même.

Alors naturellement suite à plusieurs minutes de marche, le voilà enfin à l’endroit désiré. Maintenant dans quelle boutique aller ? Avec une chaleur telle qu’aujourd’hui peut-être s’arrêter d’abord boire un peu d’eau au café du coin. Il s’agit d’un de ses trucs occidentaux qui est venu s’installer sur le marché Japonais, un truc français apparemment, mais bon notre protagoniste ne serait vous dire avec certitude ce que le nom veut dire. Déjà qu’il parle bien sa langue en plus de l’anglais pratiquement sans accents… apprendre le français n’est pas pour lui une priorité. Faisant donc son entré dans le café dont le nom lui est imprononçable, il commanda – heureusement en japonais - une simple bouteille d’eau qu’il prit et paya avant se sortir de nouveau à l’extérieur se désaltérer. Faisant alors ainsi une petite pause avant de se lancer dans les boutiques… qui sait peut-être qu’il y fera quelques découvertes à ajouter à sa collection de vêtements et d’accessoires.

Bientôt la fin de la petite pause avant d’entreprendre une grande journée de shopping. Comme l’eut dit le présentateur de la météo ce matin à la radio, la journée s’annonce magnifique pour les habitants d’Osaka, alors mieux vaut en profiter puisque faire du shopping dans un temps merdique c’est rien de très génial. D’accord, la plupart du temps les boutiques sont pratiquement vide, mais c’est parce que personne n’est du genre suffisamment con pour aller faire les boutiques quand il pleut des clous. La raison pour laquelle notre protagoniste n’aimait pas faire du shopping lorsqu’il pleut est tout simplement parce qu’il est difficile de bien tenir un parapluie et plusieurs sacs en main… et sans parapluie ses cheveux finissent par devenir moche et le temps qu’il a prit le matin pour bien se coiffer est ruiné… quoi qu’en même temps lorsqu’il est mouillé il est du genre très sekushi. Qui n’aimerait pas voir un charmant Akihiko trempé sous la pluie, car il est bien connu que lorsqu’on prend un beau gosse plutôt sexy et qu’on ajoute l’effet mouillé, les groupies deviennent dingues. Ce n’est pas que ça lui déplait de plaire aux fans girls… c’est plutôt qu’il espère aussi en même temps ne pas attraper un vilain rhume ou un truc du genre – ça rend les gens un peu moche les rhumes.

Enfin, pour en revenir au moment présent, après avoir bu sa bouteille d’eau à moitié, notre protagoniste se lança dans l’une des premières boutiques qui lui sembla des plus intéressantes. Alors pourquoi ne pas s’y rendre ? Cela serait sans doute tout ce qui a de plus logique n’est-ce pas ? Lorsqu’une boutique intéresse quelqu’un, la démarche suivante est généralement de s’y rendre et d’y entrer… surtout lorsque celle-ci est juste de l’autre côté de la rue. Donc d’un pas calme, tranquille et assuré, notre protagoniste s’élance et traverse la voie tout en prenant garde à ne pas se faire écraser par un automobiliste trop pressé. Ce genre de truc arrive trop souvent, soit parce que les automobilistes sont du genre très cons et impatients… soit parce que les piétons sont eux aussi du même genre… un mélange des deux peut être naturellement horrible. Heureusement pour notre musicien ici présent, il n’eut aucun problème, un automobiliste l’a cordialement laissé passé tout en lui souriant. Les belles journées rendent sans doute les gens plus heureux et agréables !

Alors une fois de l’autre côté, et par de l’autre côté de pensez pas que Shinigami-sama est venu le chercher- il a simplement travers la rue et non vers l’autre monde – ce dernier entra dans la boutique tout en saluant poliment la préposée sans avoir eut besoin d’utiliser la parole. Dévoiler un tas d’information sur les lieux est sans doute superficiel, car notre protagoniste ne sera pas ici pour bien longtemps, du moins en principe. Déjà il parcourt l’endroit à la recherche d’une pièce particulière, le genre de truc tape à l’œil qu’il va adorer dès le premier regard. Jusqu’à présent rien de bien génial… des t-shirt très simple nullement intéressant… des chapeaux, mais ah tien un chandail de laine plutôt bien ! Mieux vaut l’essayer avant d’acheter… car parfois ce genre de truc pique sur la peau et ce n’est pas super. Alors prenant l’objet de son désir entre ses mains, il fait signe qu’il aimerait bien essayer. Bon vous connaissez sans doute la suite déjà, la petite demoiselle vient lui ouvrir la porte de la cabine d’essayage, il essaie, ça lui va naturellement comme un gant et il est super beau dedans –comme dans tout ce qu’il porte- et puis il sort avec ses vêtements d’origine, va payer et puis sors de la boutique après avoir fait rougir un peu la charmante caissière avec un de ses petits sourires qui tue.

Le genre de sourire qu’il fait habituellement lorsqu’il est sur scène afin de faire crier ses fans girls… car il est du genre très joueur notre petit Akihiko. Il adore avoir ce genre d’attention sur lui, savoir qu’il plait, qu’il est attirant… mais bon il y a des fois qu’il préfère quand même avoir la paix. D’un certain côté il y existe un certain avantage à ne pas être une grande célébrité, car ainsi il peut se balader tranquille… mais en même temps si ce dernier pouvait être un musicien connu cela serait tout simplement génial. Quoi de mieux pour un artiste que de vivre de son art ? Il n’y a rien de tel, alors si son petit groupe d’étudiant peut éventuellement connaître la célébrité, cela serait tout à fait génial. Toute fois il s’agit de beaucoup de travail, alors en plus des cours, notre protagoniste compose un peu et essai de se faire connaître tranquillement en participant à différents événements. Par exemple, il y a le grand weekend artistique qui se présente très bientôt… avec un peu de chance il va avoir la chance d’observer le programme spécial dans lequel Nakagawa-chan est.

Il s’agit là d’une personne très sympathique avec qui notre musicien espère bien reprendre contacte. Des gens comme elle c’est plutôt rare tout de même… et parmi son groupe d’amie, selon ce que notre protagoniste a pu voir, elle est la seule à ne pas être un fan girl de Sugihara. Ce qui lui permet donc d’être capable d’avoir une conversation qui fait du sens avec elle au lieu d’être prit à la voir soit : baver, faire des petits yeux tout kawaii, l’avoir agrippée à son bras, l’entendre lui dire à quel point il est trop bien et etc. C’est flatteur… mais c’est chiant à la longue. Il est carrément impossible pour lui d’avoir une conversation… même si celui-ci n’est pas exactement l’être le plus bavard au monde. Rien ne vaut la compagnie des trois autres pour discuter, rire et partager de bons moments… surtout que Keiji et Yuki ensemble parlent pour une foule au complet… donc Shigeru et Akihiko peuvent ne pas prononcer un seul mot… souvent c’est parce qu’ils n’arrivent pas à placer le moindre mot. Le pire des cas c’est Keiji… à croire qu’il a parfois un déficit d’attention à passer du coq à l’âne comme ça.

D’ailleurs, est-ce qu’il y a des gens de l’université, qui comme lui, ont choisi de profiter de cette belle journée pour faire les boutiques ? Possible, car il ne doit sans doute pas être le seul à aimer se balader ici occasionnellement. Même si ce n’est pas pour faire les boutiques le nombre de commerces en tout genre qui se trouve sur cette rue est impressionnant. Mais bon, avant de passer à la prochaine, mieux vaut avancer un peu sur la rue et voir ce qui a de bien… car faire une boutique direct après l’autre, parfois on entre dans des endroits un peu louche ou complètement nul. Enfin pour en revenir aux gens pouvant potentiellement être là et allant à l’université… un peu au loin, de l’autre côté de la rue, notre protagoniste crue voir un visage familier… enfin familier si ont veut. Il s’agit sans doute d’une personne qu’il a tout simplement croisé à l’université dans sa faculté ou quelque chose du genre… enfin puisqu’il n’est pas tout à fait certains… il ne préfère pas aller la voir. Faisant alors un court arrêt pour boire un peu d’eau à nouveau, il finit par jeter un rapide coup d’œil à sa montre afin de savoir quel heure il était.

Peut-être que c’était elle, peut-être que c’était une tout autre personne qui possède que quelques traits similaire. Il n’est pas rare que parfois une personne va croiser quelqu’un dans la rue et va être persuadé durant un bref instant qu’il s’agit d’une connaissance – c’est exactement ce qui vient de lui arriver. Il faut dire qu’il ne c’est pas non plus vraiment approché afin de vérifier si c’était vraiment la personne de ses songes, mais bon cela est sans importance puisqu’elle n’est plus à l’endroit où elle fut lorsque notre protagoniste eut déposé ses prunelles sur cette dernière. Il faut dire que lorsqu’on rencontre tout les jours une bonne centaine de visages, il est souvent facile d’être un peu confus. Enfin il aurait pu être curieux et la suivre… toute fois la boutique dans laquelle elle entrait n’était pas exactement ce qui l’intéressait le plus.

Oh n’allez point penser qu’il n’aime pas la flore de ce monde, au contraire il aime bien les fleures… cependant notre ténébreux n’est point le genre d’être à prendre plaisir à visiter le fleuriste du coin par simple plaisir. Quoi qu’il pourrait sans doute y jeter un coup d’œil et voir s’ils peuvent faire des livraisons, c’est bientôt l’anniversaire de sa grande sœur et recevoir des fleures lui ferait sans doute le plus grand des plaisirs. Avec l’amour qu’il voue pour celle-ci… et le fait qu’elle va sans doute lui rappeler une bonne centaine de fois qu’il ne lui a rien trouvé cette année est plus que suffisant pour qu’en quelques secondes Sugihara soit en train de vérifier des deux côtés de la rue avant de traverser le tout d’un pas rapide. C’est donc en deux temps trois mouvement sans même avoir fait klaxonner qui que ce soit qu’il a parvenu à traverser la rue !

Alors à présent quoi ? Il va entrer bien entendu ! Ou peut-être pas, car un peu plus loin, juste à gauche du fleuriste un petit marchand ambulant à su attirer l’attention de notre protagoniste avec des petits bijoux plutôt intéressant. Vous savez sans doute tous que ce dernier à une vilaine tendance à craquer pour les bijoux possédant un style un peu particulier. Oh mais attention, par particulier ce n’est rien de gros, ridicule et moche ! Bref, ont va sauter par-dessus tout les mille et un détails existant concernant ce sujet et retourner vers la petite demoiselle qu’il a voulu plus ou moins suivre discrètement tout en allant faire l’achat de fleures pour sa sœur adorée. Oui cette petite dame, il a fini par la revoir quand il a finalement mis les pieds dans la boutique, dont l’ambiance bien que fleurit était plutôt désagréable. Un vendeur avec une gueule comme ça… ont ce demande comment il fait pour faire rouler sa boutique. Il y a quelque chose qu’on appel communément le charisme… ce monsieur il en dégage aucun. Oh ce n’est pas parce qu’il n’est pas beau… mais même l’impression qu’il laisse concernant sa personnalité est moche… c’est grave.

C’est donc après un désagréable achat d’un bouquet de fleurs pour sa grande sœur que notre protagoniste entra, ironiquement, dans les couloirs du centre commercial. Oui c’est ironique, car il entre alors qu’il est techniquement déjà à l’intérieur. Alors est-ce que cela signifie qu’il sort en réalité ? Non pas vraiment puisqu’il ne va pas à l’extérieur… enfin il va à l’extérieur de la boutique, mais pas à l’extérieur du bâtiment. Alala c’est compliquer tout ça ! Puisque c’est compliqué, on ne va pas s’y attarder avant de porter la confusion. Parlant de confusion, sans doute avait-il l’air un peu confus dans tout sa kakkoiiness alors qu’il semblait chercher pour quelqu’un ou pour quelque chose.

Éventuellement il finit par la remarqué à nouveau ce visage familier. Le début d’année et l’accueille des nouveaux étudiants dans la faculté des arts voilà d’où il a déjà aperçu cette charmante frimousse. Oui elle n’est pas moche, mais elle n’est pas du genre top à le faire fondre d’un seul regard. Il est bien connu que si il y a bien un homme difficile à totalement charmer du via le premier regard c’est bel et bien Sugihara Akihiko. Dans son approche, le ténébreux est plutôt du genre subtile… il va dans la même boutique et regarde les chaussures… même s’il en possède déjà plusieurs paires et lorsque leur regard se croise, il ne fait que lui offrir un léger signe de la main en guise de salutation sans pour autant décrocher ses ténébreuses prunelles d’elle. Allait-elle le reconnaître ? Fort probablement avec la réputation qu’il possède. Toute fois, son visage si familier à elle ne possédait dans son esprit aucun nom… un peu triste quand même, non ?

Ô beautiful shopping day! Voilà que notre magnifique ténébreux est fort probablement devant une jeune demoiselle qu’il croise régulièrement lors de ses moments à l’université. Enfin rien ne fut officiellement confirmé que par cet échange visuel. Cela ne veut point dire qu’il est impossible d’échanger des informations qu’avec un simple regard… certains disent que le coup de foudre c’est généralement comme ça… un regard et voilà tous les mots du monde perdent leurs sens… le plus riche des vocabulaires ne serait exprimer l’émotion échangé que par un simple regard – toute fois ce n’est pas le cas en ce moment. Le coup de foudre n’est pas exactement une des nombreuses expériences de vie que notre ténébreux a connue. L’être, cette femme… car au dernière nouvelles il est hétérosexuel malgré certaines rumeurs, qui va lui faire voir les étoiles en plein jour n’est pas encore arrivé dans sa vie. Il est possible qu’elle n’existe pas non plus… mais bon cela n’est pas le sujet du moment. Avec cette demoiselle, il n’est aucunement question de romance, mais plutôt il est légèrement curieux de savoir qui elle est. Il n’y a rien de mal a posséder un brin de curiosité n’est-ce pas ?

Bref, bien qu’il ne l’ait point directement abordé, voilà que la demoiselle en question c’est rapproché de lui. D’ailleurs, il doit s’avouer légèrement surprit par ce geste et cette salutation des plus cordiales. Ce n’est point dû au fait que cela est pour lui déplaire, bien au contraire, mais il ne s’y attendait pas vraiment. Enfin, mieux vaut répondre à ce très charmant « Ohayo gozaimasu », qui est d’une très grande politesse. C’est donc avec un léger sourire sur ses lèvres qu’il répliqua à la demoiselle de façon tout aussi cordiale en lui murmurant presque son «Ohayo gozaimasu… ». Enfin, un murmure ce dernier parlait plutôt tout simplement à voix basse, un peu comme n’importe qui de poli dans un lieu public. Naturellement, le tout serait en temps habituels enchainé par une présentation… ou bien par un silence complet, cependant un nouveau visage semblait interpeller la demoiselle avec qui Sugihara avait « abordé » une discutions.

« Ayumi, c’est toi ? »

Si l’intuition de la nouvelle venue était vraie, alors notre protagoniste venait de connaître le prénom de son vis-à-vis. Dérivant durant un instant pour voir qui venait de parler… notre protagoniste ne pu identifier autrement cette dernière que comme étant tout simplement une jeune femme… possiblement, elle aussi, une étudiante… ce qui expliquerait pourquoi elle connait cette « Ayumi ». Enfin, rien n’est encore certains… elle n’avait qu’un visage qui lui était familier… donc il en a simplement déduit que c’est sans doute en ce lieu d’étude qu’il l’a croisé. Enfin la déduction n’est pas un art qu’il maîtrise aussi bien que Sherlock Holmes, et il n’a pas avec lui un Watson pour le guider dans ses déductions. Alors afin de voir un peu ce qui allait ce passé, il sourit tout simplement, enfin juste un peu, à cette nouvelle venue. Un truc très discret, mais qui fait effet la plupart du temps.

Naturellement après cette interruption, notre protagoniste se présenta poliment à celle qu’il a croisée en premier. S’inclinant légèrement vers elle, le voilà qu’il s’annonça officiellement :

« Sugihara Akihiko desu » (Je suis Sugihara Akihiko, desu = je suis, verbe être… ajouter le ore wa devant est moins polis dans un certains sens).

Peut-être que son nom allait lui sonner une cloche… contrairement à notre protagoniste, le nom d’Ayumi lui disait pratiquement rien. Il en connait plusieurs des Ayumi… enfin deux ou trois… une d’entre elle est une amie de sa grande sœur et une autre est une cousine éloignée… la troisième dont il arrive à se souvenir est la « petite amie » de son petit frère. Possible qu’un nom de famille l’aiderait un peu plus à savoir qui elle est… ou peut-être que non, pas vraiment. Bref, l’avenir lui sera sans doute plus révélateur, mais pour l’instant… il y a cette paire de bottes un peu plus loin qui lui tape dans l’œil. Elle doit attendre… car après tout, mieux vaut être poli et attendre la réaction de son vis-à-vis. Si visiblement cette dernière entre dans une discussion avec l’autre demoiselle, alors il ira voir de plus près les merveilles que son regard à croisées… sinon elles devront patienter avant d’être à son pied.

Alors devant ses yeux de magnifiques retrouvailles ont eut lieu, la preuve qu’il est possible de rencontrer des gens à qui ont tien n’importe où même lorsqu’on s’y attend nullement ! Et oui, la demoiselle qu’il cru reconnaître vaguement vient à peine de se faire remarqué par une amie à elle. N’ayant pas vraiment suivit leur conversation, car elle ne le concernait pas vraiment, notre ténébreux continua de regarder un peu les bottes qu’il venait d’apercevoir. Enfin, il ne fut pas trop distrait par les ornements à pieds pour ne pas suivre du tout l’échange entre les deux, plutôt charmante, demoiselles. Plutôt charmante est quand même vague, disons qu’elles ne sont pas si mal que ça, jolie quand même… mais elles n’ont rien d’un coup de foudre pour notre ténébreux. De toute façon, elles pourraient être des tops modèles, des idoles pour le Japon, Sugihara n’est point du genre à être impressionnée. D’ailleurs, il n’est point en train de vraiment suivre leur conversation puisque de toute évidence il n’est aucunement concerné par celle-ci.

Que faire lors d’une situation du genre ? Il n’y a rien à faire sincèrement, sauf peut-être continuer son shopping. Il s’agit là d’une option très logique tout de même, car c’est d’abord afin d’accomplir cet acte très singulier que notre magnifique protagoniste a délaissé ce matin son très cher Kon. Toute fois, son attention fut rapidement détournée à nouveau vers le duo féminin lorsque la nouvelle venue demanda de façon ô combien discrète si notre ténébreux ici présent, oui c’est bien de Sugihara Akihiko que l’on parle, était, attention attaché votre tuque, le petit-ami d’Ayumi. Si celui-ci était en train de manger il se serait sans doute étouffé du coup ! Mais puisque ce n’est pas le cas, son visage afficha sa surprise tout en poussant un très petit « ne? ». Le tout fut rapidement exécuté de façon à ne pas avoir l’air con bien longtemps, puis un petit rire très léger ce fit entendre. Un rire très masculin, donc il est évident qu’il provient d’Akhiko ! Son regard se posant par la suite sur celle ayant énoncé cette hypothèse plutôt farfelue, notre très cher jeune homme réplica à cela.

-Ami serait sans doute le thème le plus approprié… enfin… si ont peut dire ça lorsqu’on vient de rencontrer la personne…

Un léger sourire sur ses lèvres, il détourna ses prunelles vers celle prénommé Ayumi - un très charmant prénom d’ailleurs. Elle est pas mal, mais il est ridicule de penser qu’ils sont tous les deux ensembles de façon romantique alors qu’ils ne se connaissent aucunement. Enfin, elle ne pouvait pas le deviner… il est possible que cette Ayumi ait préalablement parlée à cette Rainie –prénom très particulier- de son petit-ami et qu’elle ne lui ait jamais présenté. Il s’agit là d’une des possibilités qui traversa l’esprit de notre protagoniste alors qu’il cherchait une raison derrière cette hypothèse. Soit ça ou bien elle est du genre fille facile et lorsqu’elle est vue avec un garçon c’est parce qu’elle se le tape – toute fois cette théorie nettement plus triste ne semble point convenir… son regard n’affiche pas l’étiquette d’une fille facile et c’est nettement mieux ainsi ! Si c’est effectivement le cas, alors elle le cache vraiment bien.

Et voilà qu’au loin un autre personnage d’augure nettement moins sympathique s’annonce… le gérant de la boutique… soit la personne parfaite afin d’avoir une bonne offre sur la magnifique paire de bottes. Alors que le grincheux semblait souhaiter venir radoter à son employée qu’elle devait travailler et pas bavarder avec les clients… notre ténébreux s’avança et détourna l’attention de l’homme.

-Yo, Taishou-san*… vous n’aurez pas cette paire de botte à ma taille ?

Détournant ainsi durant quelques minutes l’attention du patron de l’établissement, il laissa temporairement les deux demoiselles en mode « discutions ». Il s’agit là d’une petite distraction, mais qui va sans doute épargner à cette Rainie de se faire magnifiquement engueuler par monsieur le grincheux. Et oui, notre protagoniste connait le propriétaire… ou plutôt les habitudes de celui-ci… car ce n’est pas la première fois qu’il met les pieds dans cette boutique. N’allons pas dire qu’il est un accroc du shopping, mais il aime bien ça ! C’est rare chez les hommes hétérosexuel apparemment, mais lui il est l’exception à tout ça. Faut dire que lorsqu’il va dans les boutiques il ressort toujours avec très peu de choses… il est du genre difficile notre Akihiko.